Vente de fauteuil : Une nouvelle enseigne ouvre à Caen
La boutique ‘Fauteuils Confort Style’ est située au 2, rue d’auge (en bas de la rue de Falaise) est une enseigne spécialisée dans la vente des fauteuils de repos. Catherine Perier, la propriétaire des lieux a travaillé comme secrétaire puis dans la vente de meubles. Elle a tenu un magasin qui proposait une gamme de fauteuils semblables et a décidé de « voler de ses propres ailes » lorsque qu’il a fermé. Catherine explique que « ces sièges s’adressent à des personnes ayant des problèmes pour se relever d’un fauteuil. Cela évite la dépendance et peut permettre aux personnes âgées de rester plus longtemps chez elles. »
Ceux-ci sont adaptables selon la taille des utilisateurs. On les trouve dans plusieurs matières (cuir, tissu…) et ils se déclinent en nombreuses couleurs avec un grand éventail de prix, la première offre est de 690 euros.
Le client peut aussi choisir la motorisation : normale, manuelle, avec 1 ou 2 moteurs releveurs.
Infos pratiques : 2, rue d’Auge TEL : 02 31 82 41 10 Ouverture du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h30 ou sur rendez-vous.
Les aides financières pour l’achat d’aides techniques
Quand l'aide technique que l'on désire acquérir est inscrite sur la LPPR (Liste des Produits et Prestations Remboursables), il faut fournir au la prescription médicale, les devis et faire une demande d'entente préalable à votre caisse de Sécurité sociale pour la prise en charge de la partie légale remboursée. C'est la LPPR qui fixe le taux de remboursement et qui indique le matériel pris en charge par la caisse d'assurance maladie. Le montant du remboursement correspond à une somme forfaitaire. La recherche de financement sera nécessaire que si le matériel est plus onéreux que le remboursement ou si l'aide technique n'est pas inscrite sur la LPPR.
Autres alternatives
Il est possible de demander une prestation de compensation.
Celle-ci est destinée à compenser les conséquences du handicap et peut notamment être affectée à des charges liées à un besoin d'aides techniques. Si l'aide technique est inscrite sur la LPPR, la prestation viendra en complément du remboursement de la Sécurité sociale.
Consultez notre article sur la PCH pour en savoir plus :
http://informations.handicap.fr/art-droits-handicap-17.0.0.0-1870.php
Pour la part restant à votre charge, vous pouvez solliciter le fonds départemental de compensation du handicap qui est géré par la MDPH. Celui-ci est chargé d'accorder des aides financières afin de permettre aux personnes handicapées de faire face aux frais liés à leur handicap restant à leur charge, après avoir fait valoir leur droit à la prestation de compensation.Plus d'informations :
http://informations.handicap.fr/art-enfant-handicape--2120.php
Pour la part qui reste à votre charge, vous pouvez faire une demande :
-A votre Caisse d'Assurance Maladie au titre des prestations supplémentaires ou des aides financières individuelles (éventuellement refaire une demande le trimestre suivant si refus). Il est préconisé de joindre une ordonnance pour appuyer cette demande.
http://www.ameli.fr/assures/droits-et-demarches/par-situation-personnelle/vous-avez-des-difficultes-financieres/aides-financieres-individuelles.php
- A la Caisse d'Allocation Familiale (CAF) au titre des aides financières individuelles AFI (organisme national qui dispose d'un fond d'intervention qui peut être sollicité par tout allocataire de prestations familiales)
http://www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/090ba6646193ccc8c125684f005898f3/aa5155d9788585fec12575ed00430dd2/ $FILE/88%20ESSENTIEL%20-%20AFI.pdf
- A votre caisse de retraite complémentaire,
-Aux services sociaux de votre mairie CCAS, (ce sont des organismes publics communaux ou intercommunaux situés dans les mairies. Les aides financières sont variables selon leur "richesse")
-A votre mutuelle,
-Au conseil régional,
-Au Pôle Emploi,
-Aux associations (demander les adresses dans votre mairie), fondations
En milieu professionnel il existe d'autres types de financement
• une aide ponctuelle de l'Agefiph. http://www.agefiph.fr/
• une aide du Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (Fiphfp) si vous travaillez dans la fonction publique. Pour tout savoir: http://www.fiphfp.fr/
• une aide du comité d'entreprise éventuellement
• une aide de votre employeur éventuellement
Bon à savoir
-Dans la plupart des cas, et en particulier pour la prestation de compensation, le matériel ne doit pas être acheté avant l'attribution de l'aide. Il faut fournir des devis et attendre l'accord de l'organisme avant d'effectuer l'achat.
-Pensez à prévoir de faire ces demandes suffisamment en avance étant donné que les délais de réponse peuvent être longs.
-N'hésitez pas à prendre contact avec une assistante sociale qui pourra vous conseiller sur les différentes démarches.
Choisir son fauteuil de repos : nos conseils
Généralement, on a du mal à se séparer de son bon vieux fauteuil. Un fauteuil qui au fil du temps a su épouser les formes et la morphologie de la personne. De plus, au moment d’en choisir un nouveau, il faut porter une attention toute particulière à l’essai avant l’achat. En effet, vu que la plupart des fauteuils ont été fabriqués pour des hommes d’une taille de 1,70 m en moyenne, il n’est pas sûr de tout de suite trouver « fauteuil à son pied ». C’est pourquoi, il faut être très vigilant quand on essaye un fauteuil.
Les types de fauteuil qui existent
L’acheteur fera son choix parmi trois types de fauteuil :
— Soit un fauteuil de repos classique, de préférence inclinable et avec repose-pieds ;
— Soit un fauteuil releveur (attention, les modèles dits verticaliseurs ne sont pas forcément les plus utiles) ;
— Soit un fauteuil médicalisé, voire gériatrique. Il est indispensable de demander un avis médical pour l’obtention d’un tel fauteuil. Il aura des accoudoirs réglables en hauteur, un dossier en plusieurs éléments, des appuie-tête, etc.
Les caractéristiques du fauteuil
Déjà , ce qui est primordial, c’est de bien se sentir dans son fauteuil. L’utilisateur doit pouvoir y tenir plusieurs positions, surtout lorsqu’on y reste longtemps. Deuxièmement, on doit pouvoir sortir facilement de son fauteuil. C’est le point fort des fauteuils releveurs. Après, il faut prendre en considération l’assise. Elle ne doit pas être trop profonde, sinon, il sera plus compliqué de se relever. Puis, les pieds doivent toucher le sol, et les cuisses être en angle droit par rapport aux jambes. Il faut tout de même faire attention à ce que le siège ne soit pas trop haut, sinon il sera difficile de s’en extirper. Autre élément à prendre en considération : la hauteur du dossier. Ce dernier doit être assez haut (70 cm) pour pouvoir soutenir l’ensemble du dos et la tête. De plus, le dossier doit être légèrement galbé afin de suivre les formes de la colonne vertébrale. Les dossiers à inclinaison variable seront préférés. Pourtant, il faut veiller à ce que le dossier ne soit pas trop penché vers l’arrière alors que l’assise reste horizontale, sinon la personne a des chances de glisser. En option, pour que la tête ne bascule pas, on peut privilégier un repose-nuque ou des oreillettes. Après la hauteur du dossier, il faut s’intéresser aux accoudoirs. Ils doivent être suffisamment longs et larges pour que l’utilisateur puisse s’appuyer dessus pour se lever. Pour une meilleure prise en main, on préférera des extrémités arrondies qui sont plus facile à saisir. On optera aussi pour des côtés pleins afin d’éviter la chute d’objets. Ensuite, il faut porter une attention toute particulière au repose-jambe. L’utilisateur doit pouvoir se relever sans être obligé d’écarter les jambes. Le repose-jambe le plus utile est celui qui se replie complètement sous le siège. Nombreux repose-pieds sont amovibles ou s’abaissent perpendiculairement. Sinon, comme autre solution, on peut utiliser le pouf repose-pieds. Enfin, le fauteuil doit facilement s’entretenir. C’est pourquoi, vaut mieux qu’il soit déhoussable et lavable (notamment à cause des éventuelles petites fuites urinaires).
Le prix
Les modèles varient entre 450 et 2 500 €.
La prise en charge
Les fauteuils de repos ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale. Toutefois, seuls les fauteuils gériatriques qui sont équipés d’un système dit « garde-robe » ou « chaise percée, peuvent prétendre à une prise en charge. Cependant, celle-ci reste très partielle.
Fauteuil releveur : réponses à vos questions
L’achat d’un fauteuil releveur est-il remboursé par la sécurité sociale ?
Les fauteuils releveurs électriques ne bénéficient pas d’un remboursement de la sécurité sociale. Il existe cependant une exception pour les fauteuils releveurs électriques munis d’une mousse à mémoire de forme, c'est-à -dire anti-escarres. C’est le cas du fauteuil releveur MEDISOFT pour lequel un remboursement de la sécurité sociale est possible à hauteur de 102,51 €. Cela implique que vous ayez une ordonnance de votre médecin pour acheter un fauteuil releveur électrique avec coussin à mémoire de forme. Votre fournisseur saura vous indiquer les fauteuils releveurs disposant d’un remboursement de la sécurité sociale.
Peut-on louer un fauteuil releveur ? Et les avantages et inconvénients de la location ?
Oui, il est possible de louer un fauteuil releveur électrique notamment à travers des sites comme e-loue.com, mais la location reste chère (25 € par jour). Certaines pharmacies ou parapharmacies proposent des services de location. Demandez conseil à votre pharmacien.
Si la personne est dans un état de santé stable, alors un achat sera préconisé. Il sera aussi plus économique pour vous de l’acheter que d’en louer un, car les locations sont très chères.
Un achat neuf est-il préconisé qu’un achat d’un fauteuil d’occasion ?
Acheter neuf est souvent un gage de fiabilité à trois niveaux : l’état général, la qualité du siège et des moteurs, l'utilisation de la garantie en cas de besoin. En achetant d’occasion, il est vrai que vous ferez des économies. Cependant vous ne pouvez pas savoir comment le fauteuil releveur électrique a été utilisé précédemment et si la personne à qui vous l’achetez en a pris soin. Il peut y avoir des dysfonctionnements que vous ne pouvez pas voir mais qui ont endommagés votre fauteuil. Il y a donc un risque et des marques d’usure. Si vous préférez acheter d’occasion, vous pouvez trouver des fauteuils releveurs électriques notamment dans les sites de vente de particuliers à particuliers ou dans les sites à enchères tels qu’ebay, leboncoin... Vérifiez vous-même le fonctionnement du siège avant de l’acheter.
Où acheter ?
Vous trouverez de bons conseils et un plus ample choix de solutions adaptées à vos besoins dans les magasins de matériel médical. Votre pharmacien pourra aussi vous proposer quelques modèles.
Le développement du e-commerce a fait apparaître des boutiques en ligne qui vendent du matériel médical. Leurs prix sont parfois très intéressants et ces sites offrent régulièrement des promotions. Même si vous ne pouvez pas rencontrer un conseiller en direct, ces boutiques en ligne sont de plus en plus documentés en offrant des conseils spécialisés pour le choix du matériel.
Ce qu’il faut savoir ?
Où que vous achetiez votre fauteuil releveur électrique, n’hésitez pas à demander des devis pour comparer les prix. Comme c’est un matériel coûteux, demandez à votre fournisseur s’il est possible de payer en plusieurs fois ou d’avoir les frais de port gratuit. Dans le cas d’un achat par un site internet de vente à distance, vérifiez les conditions et prix de livraison et d’installation. Lorsque vous effectuez un achat de fauteuil releveur sur internet, ceux-ci sont souvent livrés au seuil de votre porte et le livreur refusera de vous l’amener dans la bonne pièce ou de vous le monter si vous êtes en immeuble. Pour éviter ces problèmes, certains sites ont mis en place un forfait spécial pour la livraison et l’installation. Ainsi le livreur livre où vous voulez chez vous et vous installe le fauteuil releveur électrique. Autre point important à vérifier avec votre fournisseur, le Service Après Vente (SAV) pour tout ce qui concerne la maintenance, ou en cas de panne.
Senior, confort et bien être chez soi : les aménagements recommandés
La maison de retraite, c’est un peu la solution de dernier recours pour les personnes âgées. Les Français sont parmi les plus réticents à vivre dans une pension spécialisée et retardent au maximum leur entrée dans ces établissements. Selon les enquêtes menées par la Direction de la recherche des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), les français préfèrent rester dans leurs propres maisons jusqu’à ce que les conditions et l’état de santé le permettent. C’est pourquoi, des aménagements révolutionnaires et des nouveaux appareils sont disponibles sur le marché pour assurer l’autonomie des séniors.
Un appartement adapté pour toutes les possibilités
La salle de bain est la pièce la plus à risque dans une maison. Elle doit être adaptée aux besoins des utilisateurs. Pour une personne âgée qui présente des problèmes d’autonomie, il faut des aménagements spéciaux. Les brûlures peuvent être évitées par un lavabo placé à la hauteur de la taille avec un espace libre en dessous et une température du mitigeur bloquée. Sur certains points stratégiques du mur, des barres d’appui sont nécessaires pour le maintien et pour éviter les chutes. Les carreaux habituels doivent être remplacés par un sol antidérapant et un siège repliable pivotant reste un accessoire pratique. C’est pareil pour la cuisine, les couloirs et les escaliers. Les aménagements doivent être faits petit à petit et avant l’âge fatidique.
Eviter l’isolement social
Quelques adaptations peuvent être suffisantes pour mieux vivre chez soi. Les personnes âgées ou les personnes handicapées se sentent mieux dans leurs foyers car il y a les souvenirs et un lien avec les lieux. Mais parfois, le sénior vit en solitaire dans la maison. La famille ne rend visite que rarement. Justement c’est l’objectif de nombreuses associations qui ½uvrent pour le bien-être des séniors. L’isolement social est l’un des principales causes de suicide et de la dépression. C’est un phénomène marquant dans la société actuelle. Des bénévoles et des associations à but non lucratifs s’organisent pour assurer de la compagnie aux personnes âgées dans leurs foyers.
Les logements HLM s’adaptent aux besoins des personnes âgées
Avec une population vieillissante, la France connait un phénomène de papy-boom. Tous les secteurs s’intéressent désormais aux besoins des personnes âgées considérées comme un pouvoir d’achat important dans les années à venir. Pour les HLM, il est temps de participer à ce phénomène et de proposer des logements et des services adaptés aux besoins des séniors.
En effet, les habitants des HLM vieillissent de manière considérable car plus de 28,8% des locataires sont âgés entre 50 et 64 ans, 22% sont âgés de plus de 65 ans et le chiffre va encore augmenter dans le futur. Vingt années plus tôt, cette proportion ne constituait que 19% des locataires. Le vieillissement des occupants des HLM s’accompagne de pauvreté croissante et les infrastructures n’améliorent pas leurs situations. Aujourd’hui, les locataires sont plus vieux et plus pauvres mais leurs besoins augmentent. Afin de garantir à ces personnes une vie sociale confortable, il faut leur procurer un habitat mieux équipé qui correspond à leurs moyens financiers.
Il est clair que ce n’est pas tout le monde qui peut bénéficier d’un établissement spécialisé en raison des coûts que cela inclut. C’est pour cette raison que les organismes HLM ont décidé d’adopter une nouvelle politique en faveur des personnes âgées. Désormais, le confort et l’accessibilité seront une priorité dans les logements et pour cela un budget de 60 millions d’euros a été octroyé par l’Etat pour financer des travaux d’adaptation. Les HLM proposent également de nouveaux services comme l’aide aux petits travaux, le portage des repas et les soins à domicile. Et pour lutter contre l’isolement, des animations et des rencontres entre locataires seront organisés le plus souvent.
Des soins hospitaliers novateurs avec Clinifit
Au même rythme des innovations technologiques, l’univers hospitalier s’adapte aux nouvelles demandes avec les achats en masse d’appareils high-tech performants conçus pour améliorer la prise en charge des patients. En réponse à la réforme des achats hospitaliers, onze PME lilloises ont créé Clinifit, une ETI de la santé qui propose aux cliniques et hôpitaux une chambre équipée des dernières inventions en termes de soin et de sauvegarde de l’autonomie des patients.
Place à l’innovation
D’après les enquêtes sur les attentes des hôpitaux et les expériences des groupements d’achat hospitaliers et sous-traitants automobiles, les membres de Clinifit ont déduit que le marché avait besoin de renouveau. C’est ce qui les a incités à créer une chambre futuriste efficace pour diminuer la charge de travail du personnel soignant tout en rendant au patient son autonomie.
Inspiré du concept car du milieu automobile, le premier Concept Room de Clinifit a été l’événement phare du Salon Hôpital Expo 2012 en proposant :
Un aménagement revalidant pour des séjours hospitaliers plus cours.
Un lit motorisé transformable en fauteuil releveur/roulant.
Des toilettes encastrables dans une salle de bains accessible.
Un fauteuil et lit d’appoint pour les visiteurs.
Des interfaces de communication multimédia.
Un espace repas.
Présenté aux Salons de la Santé et de l’Autonomie de mai 2013, le Concept Room Opus 2 se démarque par différents points :
Adaptation à la chirurgie ambulatoire.
Un principe de la « marche en avant » utilisée dès l’accueil du patient jusqu’à sa sortie.
Fauteuil-lit transformable en brancard et table d’intervention et muni d’accessoires médicaux, de tablette tactile, de bras articulé et des puces de transmission.
Des solutions pratiques pour le maintien à domicile
Pour encourager le maintien à domicile et améliorer la condition de vie des personnes handicapées par une maladie ou par l’âge, une coopération entre l’association des Paralysés de France et le SIRMAD SAPAD de la fondation Caisse d’épargne a permis de mettre en place depuis trois ans un service « tout en un ».
Dans le nord de la France, Eddy Van Hove habite à Orchie (Douaisis) et sa maladie évolutive ne lui permet plus d’utiliser ses jambes pour se déplacer. C’est grâce à ce dispositif qu’il dispose désormais de toutes les installations nécessaires pour lui rendre la vie plus facile : une salle de bain aménagée avec une douche facile d’accès, des poignées de relevage et un lavabo surbaissé ; un salon équipé de fauteuil releveur pour l’aider à regagner le modèle roulant ; un scooter et une petite voiture à commandes manuelles pour lui permettre d’aller se promener. Outre ces aides techniques, Eddy Van Hove reçoit la visite d’une auxiliaire de vie qui se charge de lui préparer les repas, faire le ménage et les courses.
Un projet de vie
C’est cette collaboration entre les services d’accompagnement à la vie sociale, l’aménagement du domicile et l’équipement des Paralysés de France ainsi que le SIRMAD SAPAD (organisme de services à domicile pour les auxiliaires de vie) de la fondation Caisse d’épargne qui a permis à Eddy d’accomplir son projet de vie : vivre dans son propre appartement.
Pour finir, il est important de rappeler que le SIRMAD SAPAD dispose de tout un réseau d’auxiliaires de vie sur l’ensemble de l’arrondissement de Douai tandis que le SAVS des Paralysés est composé d’ergothérapeutes, d’assistantes sociales, de psychologues, d’éducatrice spécialisée, d’aide médico-psychologique, de conseillère en économie sociale et familiale ainsi que d’animatrice socioculturelle.
Améliorer le maintien à domicile avec un fauteuil innovant
Le CeBIT de Hanovre se tiendra du 5 au 9 mars 2013. Parmi les pièces phares de l’événement, le projet GEWOS est un fauteuil intelligent et confortable conçu pour relever régulièrement l’état de santé de son utilisateur. A son origine, l’Institut Fraunhofer est un organisme allemand expert en recherches scientifiques appliquées et GEWOS compte améliorer la qualité de vie des personnes âgées autonomes ou semi- dépendantes maintenues à domicile.
Un appareil performant
Loin d’être un simple fauteuil releveur, GEWOS est un dispositif livré avec un coach intégré pour aider les seniors lors des séances de gymnastique douce. En premier lieu, les avirons cachés dans les accoudoirs déclenchent leurs rameurs et le support à positionner installés au niveau des pieds de l’utilisateur complètent les exercices à faire. Dans les cas où la personne ne suit pas les consignes de l’exercice, les capteurs font en sorte de le lui rappeler. Ce sont également ces capteurs qui se chargent de l’enregistrement des paramètres vitaux, de la prise du poids, de la surveillance du rythme cardiaque, du degré de saturation en oxygène du sang et de la pression artérielle. Cet ensemble de données est ensuite envoyé à un « coach santé » virtuel capable de réaliser un programme d’entraînement ciblé.
Dans le cadre du maintien à domicile, GEWOS figure parmi les concepts indispensables pour la prévention primaire des accidents de la vie courante ou des problèmes de santé. A long terme, le projet envisage une nette amélioration des conditions de vie des seniors maintenus à domicile, d’autant plus que nous vivons dans une société vieillissante où il est plus que nécessaire de trouver des solutions adaptées au bien-être, à l’énergie et à la bonne santé des personnes âgées.
Aide à domicile : des robots contrôlés à distance pour veiller sur les seniors
Grâce à l’avancée de la robotique et le développement de la technologie de communication, une société américaine spécialiste de la robotique souhaite mettre au service des personnes âgées des robots capables d’effectuer diverses tâches au quotidien. Ces robots seront contrôlés par un centre de téléopérateurs installé dans les pays émergents. Le projet qui se nomme Heaphy Project souhaite révolutionner la vie quotidienne des séniors et des aidants en misant sur la robotique et l’informatique dématérialisée.
Les nouvelles technologies au service des personnes âgées
Heaphy Project se base sur l’utilisation de la nouvelle technologie notamment en matière de robotique pour veiller et surveiller les personnes âgées. Elaboré par un américain, spécialiste de la robotique, le projet illustre les tendances actuelles c’est-à-dire l’utilisation de l’informatique et de la technologie pour la sécurité et la santé des personnes tout au long de sa vie. Par exemple, en Ouganda, l’application pour smartphones Windows Phone ‘ WinSenga’ qui arrive à connaitre la santé du f½tus en analysant diverses données et prévient ainsi les fausses couches. Il y a aussi VirtualFridgeLock, un capteur destiné pour les personnes qui suivent un régime. Le capteur est installé sur le réfrigérateur des personnes au régime. Quand le réfrigérateur est ouvert en dehors des heures de repas, il prévient tout de suite leurs réseaux amicaux pour donner l’alerte.
Mais les nouvelles applications et les nouveaux appareils se concentrent plutôt sur les personnes âgées. CareSquare, un projet pour permettre aux seniors de rester plus longtemps chez eux, est une tablette tactile avec utilisation simplifiée. Elle aide les personnes âgées à contacter leurs proches et le personnel médical. Elle est capable de mesurer la tension, le taux de glycémie et d’oxygène, le poids et de contrôler la prise de médicaments. CareSquare devrait être disponible en France cette année.
Technologie : les nouveautés au service des malades
En Languedoc-Roussillon, les complexes hospitaliers font appel aux nouvelles technologies pour améliorer la qualité des soins dans les blocs opératoires et les chambres des patients.
Des fauteuils releveurs à la place des lits
Pour la mise en place de son «Concept room », un projet de chambres hospitalières futuristes qui a pour but de lutter contre la sédentarité, Marc Boucqsault, président de la société lilloise Altao a sollicité l’aide de quelques 180 PME pour concevoir des fauteuils releveurs motorisés et télécommandés pour remplacer les lits et les brancards ; des salles de bains accessibles sans murs, des toilettes autonettoyantes et amovibles et des lits d’appoints avec volets roulants. Actuellement présenté au hall du CHU de Lille, ce « concept room » est accessible au même tarif que la chambre standard. A part le soin, ce nouveau système permet également d’accélérer la remise sur pied des patients.
Un robot chirurgical
Dans l’Hérault, l’urologue Bernard Marc est en train d’essayer un robot chirurgical créée par Dextérité Surgical, une start-up installée en Haute-Savoie. D’après Pascal Barrier, Pdg de la dite société, par rapport aux autres modèles disponibles sur le marché, cette machine est largement plus accessible au niveau du prix et ses côtés ergonomique et moderne facilitent les gestes des chirurgiens. Dans le même registre, Marion Bertrand, chirurgien orthopédique à Montpellier, utilise depuis cinq ans une technique prothétique fondée sur le procédé des implants dentaires.
Un colloque sur la cyberchirurgie
Récemment, la Fédération de l’hospitalisation privée a mis en place un colloque dédié aux inventions futuristes consacrées aux soins. En guise de première mondiale, le CHU de Strasbourg utilise depuis cette année la cyberchirurgie, une technique chirurgicale qui utilise des robots et autres imageries virtuelles pour opérer sans cicatrice des cancers et des tumeurs graves.
Cinéma : des fauteuils qui décoiffent !
Pour les amateurs de sensation forte, les sièges des salles de cinéma sont dorénavant équipés de système numérique qui leur permettent de vibrer, de faire des virages à gauche et à droite, de se pencher en avant ou en arrière suivant les rythmes du film.
En Hexagone, cette technologie est disponible au Pathé Lingostière de Nice depuis l’été 2012. Pour Robert Gatin, directeur de l’établissement, il s’agit d’un investissement important car « D’autres pays en ont, mais c’est une première en France, le système vient de la société D-Box, implantée au Canada ».
Une expérience inédite et inoubliable
Dirigés directement depuis la cabine de projection grâce à des instructions issues de la copie du film, les fauteuils gris-noirs sont installés au milieu de la grande salle pour mieux profiter de la projection et promettre un moment fort. Pour ceux qui les ont essayés lors d’une projection du film Expendables 2 de Sylvester Stallone, Jean-Claude Van Damme, Chuck Norris et Bruce Willis, les mouvements s’accentuaient au même rythme des rafales d’armes automatiques. Comparables à de vrais cockpits prêts à décoller, ces chaises sensationnelles offrent un autre avantage : le cerveau assimile vite l’action sur l’écran et les mouvements du fauteuil et la commande sur l’accoudoir permet à la personne de faire un réglage sur trois vitesses.
Pour les personnes âgées qui veulent essayer autre chose que les habituels fauteuils releveurs du salon, ces fauteuils numériques promettent vraiment un spectacle en imitant les trajectoires des avions et des voitures lancées à travers les débris des explosions.
Seniors : comment faire face aux risques d’accident domestique ?
Pour les personnes âgées, les chutes sont des accidents habituels mais qui peuvent s’avérer très dangereux pour la santé. Selon les données statistiques, une personne âgée sur trois fait des chutes chaque année et le cas est de plus en plus grave pour les seniors maintenus à domicile. Voici un petit récapitulatif des gestes indispensables pour limiter les risques de chutes et d’accidents domestiques dans toutes les pièces de la maison.
Concernant le système d’éclairage, il est important de bien illuminer toutes les parties de la maison et faire en sorte que les interrupteurs soient naturellement accessibles. Pour faciliter les déplacements nocturnes, les couloirs, les escaliers et les chambres doivent être éclairés par des veilleuses.
Pour ce qui est des obstacles sur le sol, il faut veiller à ce qu’aucun fil électrique ou rallonges ne traverse le sol. Pour diminuer les risques de glissade et de chute, il est important de veiller à la bonne qualité du sol ou des revêtements. Pour ce qui est du passage dans les couloirs et les escaliers, celui-ci sera plus aisé si ces parties de la maison ne contiennent pas de meubles.
Pour toutes les ouvertures, des solutions très pratiques et efficaces existent pour en faciliter l’utilisation. Parmi les plus en vogue figurent les volets roulants électriques. Parce que les chutes dans les escaliers sont très fréquentes, veillez à les sécuriser davantage avec des mains courantes, des marches antidérapantes, des couleurs contrastées et des éclairages ludiques qui mettent en valeur les marches.
Enfin, le séjour est l’une des pièces les plus importantes de la maison. Il est donc indispensable de l’équiper de meubles de dernier cri tels le fauteuil releveur électrique qui facilite énormément les gestes anodins du quotidien.
Sport et handicap : un festival hors du commun à Castelnaudary
Pour cette édition 2012, l’escrime a été l’événement phare du festival Aude Aventure Handisport de Castelnaudary. Dans les cadres des compétitions départementales, Joël Caquot, président du club d'escrime (valide) et son complice (ce dernier porte une prothèse à sa jambe droite suite à un accident de camion) ont fait une démonstration d’escrime en fauteuils.
Pour éviter tout basculement, les fauteuils ont été installés sur une structure spéciale qui apporte à la fois l’équilibre voulue et une distance tout à fait réglable entre les deux escrimeurs. D’après les témoignages de Joël Caquot, la vitesse est très impressionnante car « En fauteuil vous êtes en permanence sur le qui-vive, vous êtes toujours susceptible d'être touché, le corps est plus en mouvement. ». De son côté, le joueur unijambiste qui a découvert l’escrime grâce à son fils et avoue : « Au départ je ne pensais pas que c'était du sport ».
Il convient de noter que le club d’escrime de Castelnaudary compte actuellement cinq handicapés dont Anne-Sophie Lemercier, atteinte d’infirmité motrice cérébrale. En décidant de ne pas instaurer d’horaires spéciaux pour les non valides, le club attire de plus en plus de jeunes et de parents avertis sur cet autre art.
En ayant pris comme référence l’équipe de rugby en fauteuil du Stade Toulousain, Aude Aventure Handisport veut prouver qu’il n’existe pas de frontières en sport. D’autant plus que les différents appareils adaptés tels les prothèses et les fauteuils releveurs sont de vrais alliés qui permettent aux personnes à mobilité réduite de soulever les barrières souvent encore très présentes lorsqu’il est question de handicap.